Studio SOC

Alexandra Arènes, Soheil Hajmirbaba et Axelle Grégoire sont architectes, membres du studio SOC. Alexandra est docteur en architecture de l’Université de Manchester. Elle étudie les zones critiques comme nouveau paradigme pour comprendre les paysages et leur cartographie à l’échelle des cycles de la Terre : Gaia-graphy. Axelle est architecte et plasticienne. Formée à différents savoir-faire traditionnels ainsi qu’aux outils numériques, elle développe des projets qui contribuent au renouvellement de la représentation des territoires. Son studio Omanoeuvres s’appuie sur la carte, le jeu et la narration comme méthode de conception et de recherche. Soheil est architecte et urbaniste à l’atelier shaā. Il défend une production vernaculaire de l’architecture, du territoire au bâtiment, invitant à considérer la matérialisation architecturale comme un résultat d’enquêtes de terrain et de voyages anthropologiques. Collaborateurs 2020-2021 : Audrey Pety, designeuse ENSCI, réalisatrice des animations des cartes ; Lucien Neviere, architecte, a travaillé sur le projet Où Atterrir?

SOC privilégie les enquêtes longues issues des pratiques de terrain et impliquant un réseau d’acteurs de diverses disciplines. Actuellement, trois enquêtes principales : Terra Forma; NCD, Où atterrir?; CZO, Critical Zones, donnent lieu à la production de divers objets multimédias (livres, ateliers, installations, cartographies…). L’objectif principal de SOC est de contribuer à favoriser les échanges entre les arts, les sciences et l’architecture.

L’atelier se situe à Vitry-sur-Seine en Ile-de-France. Il se compose d’un espace bureau et d’un grand atelier de production incluant des machines de menuiserie. Cet espace peut également accueillir de grands workshops ou des expositions.

Alexandra Arènes, Soheil Hajmirbaba and Axelle Grégoire are architects, members of studio SOC. Alexandra is Doctor in Architecture from The University of Manchester. She studies the Critical Zones as a new paradigm to understanding landscapes and their mapping at the scale of the Earth’s cycles: Gaia-graphy. Axelle is an architect and a visual artist. Trained in various traditional skills  as well as digital tools, she develops projects which contribute to the renewal of the representation of territories. Her studio Omanoeuvres is based on maps, games and narrative as a method of design and research. Soheil is an architect and urban planner at atelier shaā. He advocates a vernacular production of architecture, from territory to building, inviting to consider architectural materialization as an outcome of field investigations and anthropological travels.

SOC focuses on long inquiries emerging from field practices and involving a network of actors from various disciplines. Currently, three main inquiries: Terra Forma; NCD, Où atterrir?; CZO, Critical Zones, lead to the production of various multimedia objects (books, workshops, installations, cartographies…). SOC’s main objective is to contribute to foster exchanges between arts, sciences and architecture.

/////////////Manifeste

Le travail de SOC se partage actuellement entre trois grands sujets d’enquête-projet. Ce sont des projets longs qui mobilisent différents acteurs de différentes disciplines. La restitution de ces enquêtes-études à un public est aussi un enjeu fort de SOC. C’est pourquoi le déroulement et les méthodes de travail pour mener ces projets utilisent différents médiums: recherche, espace (installation, scène, architecture), ateliers de travail et cartographies. L’objectif est de partager des processus et de mettre en place des procédures ou des outils manquants afin de répondre au mieux à chacun des sujets. Ceux-ci ont d’ailleurs émergés suite à des interrogations concernant la pratique d’architecte et de cartographe. Artefact permettant de collecter les connaissances et de décrire la richesse des mondes, humains et nonhumains, sans effacer la diversité des points de vue, l’objet-frontière est un terme issu de la théorie de l’acteur réseau. Il est le support de traductions hétérogènes, un dispositif d’intégration de savoirs divers, experts et non experts. Il est donc caractérisé par une flexibilité interprétative qui permet de nous confronter à nos matériaux de terrain. L’objet-frontière est pour nous un attracteur d’actions : recherche ; prototypage ; représentation ; échange/discussion ; performances ; publication ; design.

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